Voici le mini chapitre sélectionné par vos vote et qui est le début de l’histoire des mini chapitre dans cette partir :
Histoire écrie par Mystic : c’est un copier collé de son histoire de la première partir à sel ci !
Aller je me lance: voici ma participation au concours, j'espère que c'est à peu près ça qu'il fallait faire !
Voila donc le début de l'histoire d'une jeune fille et d'un dragon:
Ceci est l’histoire de Lya, fille du vent, l’enfant à l’âme dragon…
Dans un des nombreux mondes de notre univers, les premiers rayons du soleil vinrent caresser doucement le visage blanc de Lya. Celle-ci ouvrit lentement ses yeux argentés puis se redressa; laissant couler sa longue chevelure d’ébène dans son dos.
Avec des mouvements légers et souples, la jeune fille s’étira à la manière d’un chat puis posa ses deux pieds nus sur le sol froid.
D’un geste routinier, elle s’approcha de sa fenêtre grande ouverte et admira le paysage qui s’offrait à ses yeux. A l’exception de quelques arbres, semblant être la seul touche de couleur tout était gris et terne.
Les prunelles argentées de Lya la guidèrent jusqu’à l’horizon qui n’était fait que d’immeubles blafards et d’usines fumantes. Mais une douce brise vint caresser le visage de l’enfant, chassant ses tristes pensées en soulevant avec légèreté les rideaux bleus clairs de sa fenêtre.
Lya ferma les yeux. Elle avait l’impression d’entendre chanter le vent. Alors, elle joint sa voix cristalline à celle de la brise; formant un ensemble plus harmonieux que les étoiles dans le ciel.
Mais soudain, comme pour briser cet instant magique, la porte de sa chambre s’ouvrit brusquement. Lya arrêta de chanter et se retourna aussitôt.
Son père, furieux, encore en robe de chambre entra en trombe dans la pièce.
Lya eut tout juste le temps de dire un faible « Pardon » avant que son père lui donne une claque impressionnante en criant:
- Tu vas la fermer, sale gamine ??!!! On est samedi et je veux dormir moi !!
Une marque rouge apparut sur la joue de l’enfant qui fondit en larmes.
Sans s’en préoccuper et en paraissant même satisfait, l’homme repartit en claquant la porte.
Lya avait l’habitude des colères de son père adoptif mais elle avait trop peur pour dire quoi que ce soit.
Alors, comme d’habitude, elle sécha ses larmes et se dirigea vers la salle de bain.
La jeune fille se lava et s’habilla à la hâte d’un pantalon et d’un pull bleus puis descendit doucement les marches en bois du large escalier.
Arriver dans le grand hall, elle sortit de chez elle sans un mot.
Dehors, les maisons aux murs gris et sales faisaient penser à un décor de film muet.
Lya soupira, elle préférait s’échapper dans ses rêves et inventer un univers plein d’illusions plutôt que de regarder le monde qui était le siens.
Alors elle rêva. Elle rêva d’un monde remplis de joies et de magie. Elle s’imagina sautant du haut d’une falaise en déployant deux ailes blanches qui sortait de son dos.
Ah… comme elle aimait ainsi rêver et échapper à la vie réelle…
Revenant quelque peu à la réaliser, elle prit le bus, regardant les visages fatigués et stressés des autres passagers. Puis elle descendit près de la rue commerciale.
La jeune fille marcha d’un pas rapide, sans accorder un regard à personne. Puis elle bifurqua dans une petit ruelle et s’arrêtât devant une boutique donc l’enseigne peinte en rouge et oranger entourée de deux dragons de la même couleur indiquait le nom de la boutique: « L’antre des Dragons ».
Sans hésiter, Lya poussa la porte et entra dans le magazin.
- Bonjour Dit elle d’une voix enjouée, ayant retrouvée sa bonne humeur.
- Salut ! Répondit le gérant avec son habituel clin d’œil.
Ensuite, Lya regarda les nouveau livres de Fantasy et divers objets représentant des créatures imaginaires.
C’était ça, l’univers qu’elle aimait.
La jeune fille lut le début de quelques livres exposés sur des étagères en bois, regarda des colliers en forme de fées puis son regard glissa jusqu’à une magnifique figurine en cristal représentant un majestueux dragon.
Les yeux brillants par la beauté de l’objet, Lya le saisit délicatement et le contempla de longues minutes.
Par mis toutes les créatures imaginaires sa préféré était assurément le dragon. Une créature qui éveillait en elle une admiration sans failles.
Portant la figurine jusqu’à ses yeux, Lya se perdit dans le regard cristallin du dragon et comme envoûtée elle oublia ce qui l‘entourait. Il n‘y avait plus qu‘elle et le dragon de cristal…
*
* *
Dans un autre monde, sur une terre nommée Raelia, Celùme s’éveillait en même temps que les trois soleils de sa terre.
Le dragon déploya ses ailes déjà grandes et puissantes bien qu’il n’ait pas encore atteint l’age adulte.
Lentement, il se leva en s’étirant et se secoua pour faire tomber la neige qui le recouvrait. Rien n’aurait pu le trahir dans ce paysage de glace et la couleur pure du dragon le confondait aisément avec un tas de neige. En effet, Celùme était entièrement blanc. De son nez jusqu’à sa longue queue en passant par la pointe de ses griffes ou de ses deux cornes situés sur le haut de sa tête. Meme ses prunelles étincelantes étaient immaculées. Le dragon avait également un joyau bleu clair serti au milieu de son front. Il ne connaissait pas la signification de ce signe particulier mais savait seulement qu’il l’avait depuis sa naissance.
Sur Raelia, les dragons, créatures craintes mais vénérés étaient considérés comme une race éteinte. Celùme était sûrement l’un des derniers si ce n’étais pas LE dernier. Et il le savait…
Plongé dans ses souvenirs, le dragon se rappela…
Les humains de Raelia avaient autrefois pris peurs de ces créatures. Jalousant leur force, leur puissance, leur intelligence et leur liens forts avec tout ce qui les entoures. De toutes les races, les dragons étaient les créatures les plus supérieures aux autres bien qu’il n‘en exista déjà que peu.
Certains les considérés même comme des demi-dieux.
Ainsi, une guerre fut livrée et les dragons, ne voulant pas combattre se laissèrent tués sans presque aucune résistance.
Maintenant qu’ils avaient tous étés exterminés, et que leurs cornes ou d’autres parties de leur corps fut revendus une fortune, une race s’était éteinte par la peur insensé des humains de tout ce qui pouvait être supérieur à eux.
Celùme avait échappé au massacre uniquement grâce à sa couleur blanche (alors que tout les autres dragons arboraient des couleurs d’automne) qui lui avait servi de camouflage tandis qu’il se cachait dans les montagnes.
Il n’était qu’un tout jeune dragon lors de cette sombre époque mais il en avait garder une haine tenace des humains et chaque jour sa solitude nourrissait sa haine.
Le dragon préféra chasser ces mauvais souvenirs et il connaissait le meilleur moyen de faire cela. Alors, il se mit sur ses pattes arrière; contracta ses muscles et déploya ses ailes. La tête et le regard en direction du ciel, il poussa sur ses pattes et d’un puissant mouvement d’ailes, il brassa l’air et s’envola. Cette sensation emplis son cœur de joie et de bonheur tandis qu’il jouait dans les tourbillons du vent.
Bientôt, la montagne sur laquelle il se trouvait auparavant ne fut plus qu’une petite dune blanche.
Celùme regarda avec tendresse les trois soleils qui brillaient au dessus de lui et traversa les nuages.
Aucune sensation n’était aussi agréable pour lui que celle de la caresse du vent sur ses écailles et la mer de nuage qui éblouissait ses yeux tandis que les soleils lui chauffait doucement le dos. C’était une transe indéfinissable; un enchaînement de sensations, l’impression d’avoir trouvé le bonheur parfait.
Bien que Celùme vole plusieurs fois par jour, c’était toujours une émotion aussi forte qui faisait battre son cœur au rythme de ses ailes.
Tout heureux, le jeune dragon redescendit en dessous des nuages en quête d’un repas. Il ne mit pas longtemps à repérer un troupeau de moutons sans surveillance. De toute façon à cette altitude, les humains ne venaient que quelques jours par ans.
Les bêtes, situés près d’une foret seraient des proies faciles que Celùme n’aurait aucun mal à attraper.
Le dragon blanc descendait donc tranquillement en piqué vers les moutons et en choisit un du regard.
Au moment ou le dragon était au raz du sol et allait se saisir du mouton, un éclair gris fondit sur lui en lui décrochant un violent coup de griffe. Heureusement, l’épaisseur des écailles du dragon le protégea de l’attaque.
Celùme maudit son imprudence et regarda son adversaire.
Il s’agissait d’un Loussiadent; un énorme loup gris, faisant deux fois la taille d’un humain et donc les griffes, longues d’une vingtaine de centimètres étaient plus tranchantes que des épées.
Ces créatures étaient très difficiles à domestiquer à cause de leur solitude et de leur grande agressivité mais lorsqu’elles l’étaient, elles devenaient de fidèles gardiens.
Celùme plongea son regard immaculé dans les yeux d’ombres du Loussiadent et tenta de l’intimider d’un grognement puissant qui découvrit les trois rangées de crocs qu’il arborait.
Le loup géant recula de quelques pas mais ne sembla pas décidé à abandonner le combat.
Celùme soupira. Il aurait préféré éviter le duel mais il ne commettrait pas les erreurs de ses ancêtres en restant pacifique et en se laissant tuer.
Alors, d’un geste rapide, il se retourna et envoya sa queue au bout de laquelle se dressèrent instantanément trois piques d’une cinquantaine de centimètres en direction du Loussiadent. Mais le dragon avait sous-estimé la créature qui démontra une agilité étonnante pour une créature de sa corpulence et l’animal sauta sur le dos du dragon stupéfait.
Celùme tenta de s’en débarrasser en se secouant mais le Loussiadent enfonça ses griffes dans les écailles protectrices du dragon.
Constatant que son attaque était inutile face aux épaisses écailles du dragon, l’énorme loup contracta ses muscles et d’un bond, sauta à la gorge du jeune dragon.(Visiblement, la créature avait était entraînée à la perfection et savait tuer.)
Avant que le dragon n’ait pu faire quoi que ce soit, le Loussiadent rejeta sa gueule en arrière et plongea ses crocs acérés dans la chair du dragon blanc…
*
* *
Lya sentit soudain une vive douleur dans son cou qui la sortit aussitôt de ses rêveries.
Elle cria et lâcha le dragon de cristal qui se brisa sur le sol dans un doux bruit aigu. La souffrance était telle que la jeune fille tomba sur ses genoux en posant ses mains sur l’origine de la douleur tandis les traits de son visage se crispaient.
- Tout vas bien Lya ? Demanda le gérant qui approchait de la jeune fille. Sa voix n’était plu aux oreilles de Lya qu’un murmure à peine audible.
Que lui arrivait-il ? Elle n’avait pas eut de blessures sans explications depuis une dizaine d’années au moins.
Tentant de reprendre conscience de ce qui se passait, elle sentit un liquide chaud couler sur ses mains et le long de ses bras.
Le teint plus livide que jamais, son regard glissa jusqu’au sol d’où provenait un « flop flop » incessant. Et elle vit une petite flaque écarlate qui grandissait au rythme des gouttes de son sang.
Lya leva alors son visage vers le gérant effrayer et stupéfait puis son regard se brouilla et un voile noir passa devant ses yeux. Alors, comme si elle ne contrôlait plus son corps, elle étendit les bras de chaque coter de sa personne et dans un sourire étrange prononça des mots dont elle même ne comprit pas le sens en cet instant:
- Prend la, je te la donne…
Puis elle s’écroula sur le sol, comme une plume tachée de sang…