J'y arrive pas ![Libre]

Lyra était dans le dortoir, bien envellopée dans ses couvertures avec son daemon à ses côtés. Elle n'arrivait pas à dormir. Il faut dire que Lyra n'était pas une fille à rester des heures sans rien faire, même si c'était question de sommeil. Elle préfèrait s'amuser ou alors errer dans les couloirs. Malheureusement, son daemon n'était pas de son avis et ce soir là, il avait réussi à la faire changer d'avis ce qui était très rare. Elle se tournais dans tout les sens, ne sachant comment se placer et dit à son daemon :

-On peut pas aller se promener un peu ? J'm'ennuie moi...

Elle se mit en position assise dans son lit, prête à se lever. S'il ne voudrais pas y aller, elle ne pourrait pas y aller seule. Car comme tout le monde le sait, il y a une distance limite à ne pas dépasser si on ne veut pas atrocement souffrir.

La jeune fille et son deamon, Aladrian avait passé deux heures en bas assis à une des tables rondes en bois recouverte d'une nappe bleu claire à réviser leur cours de rites et coutumes des sorcières et à essayer de trouver ce que pouvait bien représenter leur totem. Finalement au bout d'une heure à réfléchir et une autre heure à somnoler les bras croisés sur la table et la tête au creux d'eux, ils décidèrent de grimper dans les dortoirs... Bien qu'ils n'avaient pas très envie de dormir.
Eurora poussa la porte en bois sculptée du dortoir et Aladrian la suivit à l'intérieur. Eurora se dirigea vers son lit et se laissa tomber dessus où elle lâcha en un murmure.

- Aladrian on y réfléchira demain, à tête reposée.
Aladrian ne fit qu'acquiescer et il s'allongea aux côtés d'Eurora.

Eurora s'aperçut alors qu'ils ne semblaient pas être les seuls à se trouver dans les dortoirs.
Elle se tourna légèrement et plissa les yeux pour apercevoir une ombre; deux ombres, une grande et une plus petite, assis sur le lit d'en face. Elle n'arrivait pas à discerner qui était ces deux personnes.

- Bonsoir et bonne nuit, dit-elle d'une voix polie, même si elle ignorait si elle les avait déjà rencontré dans les couloirs de Jordan Collège.

Alors qu'elle attendait la réponse de Pan', la porte sculptée fut ouverte par une jeune fille. Elle était apparament épuisée, tout le contraire de la jeune Lyra qui, elle, avait besoin de se dégourdir les jambes. Elle la suivit des yeux, elle et son daemon. Quand elle s'adressa à Lyra, cette dernière, tout en souriant, lui répondit :

-Bonsoir !

En réponse à la jeune Lyra (Eurora avait reconnut sa voix, c'était la jeune fille qu'elle avait rencontré dans le réfectoire ce jour-là), Eurora fit un léger signe de tête et sourit un peu en s'excusant.

- Excuse-moi si je ne parle pas beaucoup mais je suis exténuée... A demain

Eurora s'endormit sans aucun effort et en l'espace de dix secondes elle s'était endormie... Ele avait sombré de plus en plus dans le sommeil jusqu'à n'entendre plus rien de ce qui l'entourait du monde extérieur. seulement son univers intérieu lui était familier à ce moment-là..
Aladrian était roulé en un grosse boule contre elle du côté du mur et s'était endormi en même temps.

Lyra, légèrement déçue de ne pas pouvoir discuter, lui dit que ce n'était pas grave et la laissa s'endormir, elle ainsi que son deamon. Elle se retourna vers Pantalaimon, s'affalant sur son oreiller.

-J'm'ennuie Pan'...

Elle regarda alors le plafond, pensant à ce qu'elle pourrait faire ne dehors du dortoir.

Pantalaimon, sous la forme d'un chat, délaissa ses deux oreilles, perchées sur sa tête, de chaque côté, signe d'exténuation. Il fesait noi à l'extérieur, mais lui aussi s'ennuyait. Le deamon tournoya plusieurs fois sur lui-même, bien éveillé. Quel dommage de ne pas pouvoir discuter un peu..

- J'mennui aussi qu'est-ce que tu crois.. Et si nous allions espionner les érudits ?

Il avait dit ça rapidement sans y réfléchir, vu son ennui.

Eurora s'était donc endormie comme une pierre.
Pourtant, ça ne voulait pas dire que la nuit allait bien s'annoncer.
Alors qu'elle dormait depuis seulement dix minutes, le même rêve lui revint lui paraissant plus proche cette fois, car elle semblait être dans a lpeau même de la jeune femme. La seule différence était qu'elle savait que la petite fille aux cheveux blonds était cachée dans ce eptit coin obscur de la grande pièce froide. Elle l'entendait même penser puisqu'elle était elle et elle fut surprise d'entendre la jeune femme penser, presque prier qu'il ne fallait pas que les deux hommes la trouve, qu'elle préférérait qu'on l'emportät mais quela petite fille ne fut pas trouvé.
*Je t'en supplie ma chère petite, reste cachée. Je t'en supplie Eu... Eurora*.
Le dernier mot fut entrecoupé car la jeune femme venait de recevoir un coup au visage de la part de l'un des hommes. Sans doute le moins patient.
- Où est-elle ?.. Où est-elle ? Tu vas nous le dire ?

Une autre giffle.
La jeune femme ne broncha pas.
Sans doute hors de lui, l'homme la traina alors hors de la pièce.
Le deuxième suivit et referma la porte.

Eurora resta dans la pièce. La Eurora qui faisait ce rêve resta dans la pièce avec la petite fille. Elle la regarda. Elle s'appelait Eurora ?... C'était... Elle ?
Il lui fallut s'asseoir pour en revenir de cette surprenant nouvelle. Elle releva la tête vers la porte close. Les deux hommes avaient emporté la jeune femme. Où l'avait-elle emmenés ? Elle se leva et se précoipita sur la porte. Mais au moment de l'ouvrir, quelqu'un de l'autre côté du batant l'ouvrit elle aussi et la jeune femme aux brune entra, s'approcha du coin où se trouvait la petite Eurora , la prit dans ses bras et s'éclipsa de la pièce. Eurora ne trouva pas la force de les suivre. Elle en oublia presque que tout ceci se passsait dans son rêve... Tout était tellement réel !!!

Dans le lit du dortoir de Jordan Collège 18 ans plus tard, Eurora transpirait dans son sommeil. Aladrian de même vivait la même chose. Sans s'en rendre compte, elle avait murmuré "maman" dans son sommeil au moment où les deux hommes avait emporté la jeune femme. Murmuré, appelé, supplié.

Eurora et Aladrian se réveillèrent en même temps en sursaut et échangèrent un long regard qui signifiait qu'ils étaient allé plus loin cette fois dans le rêve et qu'ils étaient sur el chemin de découvrir un long secret.

Lyra avait le regard fixer sur Pantalaimon, comme si elle venait de se repndre un coup dans le figure. C'était bien Pan', son Pan !, qui avait proposer d'aller espionner les érudits ? Il avait surement dit sa sans réfléchir, l'ennui l'abbatant plus que tout. Bien sur l'idée ne lui déplaisait pas mais voir son daemon si ennuyer jusqu'à en finir là, c'était plutôt effrayant !

-Tu devrais te reposer Pan', j'pense pas qu'tu te sentes bien...

Alors qu'elle venait de finir sa phrase, un murmure se fit entendre : "maman". Ce murmure avait été prononcé par la jeune fille du lit d'à côté. Après une minute environ, celle-ci se révailla en sursaut, transpirant, tout comme son daemon...
Lyra la fixa étrangement. D'une voix calme et compatissante elle lui dit :

-Sa va aller ?

En entendant une voix familièrement humaine dans le dortoir Eurora crut défaillir. Les visions encore présentes et si vivantes dans sa tête, elle avait pensé se trouver encore dans son sommeil. Mais cette voix humaine la ramena sur terre. Elle tourna la tête, regarda autour d'elle comme si elle s'attendait à voir l'un des hommes, ou encore la jeune femme ou la petite fille cachée dans un coin du dortoir, mais secouant la tête pour la ramener à la réalité, elle répondit :

- Euh... Oui tout va bien je...

Elle s'interrompit et fit la grimace en posant une main sur son front.

- J'ai mal à la tête.

Aladrian posa une patte sur genoux, compatissant.

- C'est horrible. Enfin non... Pas horrible, mais je viens de... Quelque chose vient de s'éveiller en moi. Un souvenir de mon enfance... En rapport avec... mes origines.

Elle parlait presque d'une voix monocorde, presque pour elle-même. Mais pour bien admettre cette idée il fallait le dire à voix haute, sinon elle aurait l'impression que ce n'était qu'un simple rêve.

- Ma mère s'est fait enlevée par deux hommes alors que je n'avais que 2 ans. Ils en cherchaient après moi... Et ils l'ont emportés !

Eurora sauta vivement sur ses pieds et marcha jusqu'à la fenêtre. Dans le ciel sombre, au milieu des étoiles, brillait la lune.
Son regard se perdit dans la pénombre de la nuit.

- Ils me cherchaient. Elle m'a sauvé. Et ils l'ont emportés, continua t-elle à voix basse un sanglot dans la voix.

Son deamon l'avait rejoint près de la fenêtre lui aussi.
*Mais où est-elle ? Et est-elle toujours en vie aujourd'hui?*

Eurora se retourna et dos à la fenêtre dit :

- Ca ne nous avance à rien de savoir tout ça. Elle n'est probablement plus en vie. Qui c'est ce qu'ils lui ont fait.

Aladrian baissa la tête. Il ne savait pas quuoi répondre lui non plus.

Pantalaimon était sur le point de répondre à Lyra, alors que la jeune fille plus loin se réveilla, gouttante de sueur, tout comme son deamon. Pan' fit un bond en arrière, de recul, se plaquant contre Lyra. C'était venu tout seul, instinctivement, il avait sauter, juste un peu déboussolé. Il leva un oeil vers son humaine avant de se calmer et que la pression ait descendue. Il observait curieusement leurs deux voisins sans pour autant faire de commentaire. Puis il se posa coucher sur le lit en forme de petit furet, tout en écoutant attentivement tout ce que la jeune fille disait. Il s'avança donc à nouveau vers Lyra.

- Moi j'crois pas qu'elle aille si bien qu'elle le dit...

Pantalaimon avait fait un bond, surement instinctivement... Ne se préoccupant plus de cela, Lyra observa la jeune fille tout le long de ses actions. Elle avait l'air tellement malheureuse malgrè qu'elle dise que tout allait bien. Elle l'écoutait. De l'endroit où ses trouvait Lyra et Pan', on pouvait entendre le murmure de la jeune fille.
Son daemon s'adressa à elle :

-J'm'en doute bien... Faudrait peut-être qu'on aille avec elle ?

Sans attendre la réponse de pan', elle se dirigea vers la jeune fille qui était en train de sangloter.

-Ne t'inquiète pas, tout va s'arranger...

La réalité rattrapa de nouveau Eurora lorsque la jeune fille essaya de la rassurer. Eurora leva son regard de son deamon et d'une moue dubitative, elle répondit :

- Je ne vois pas comment tout cela pourrait s'arranger... A moins de retourner dix sept ans en arrière et de poursuivre ces deux hommes et sauver ma mère... Mais c'est gentil d'essayer de me rassurer.

Elle sourit un peu tandis qu'Aladrian n'ajoutait rien de plus, il baissait toujours la tête toujours impuissant.

*Quant à fouiller dans le passé de ma mère pour connaître leurs identités, ça ne nous avance à rien, on ne connait rien de son histoire...*.

- Je ne sais pas même qui ils sont...

Lyra était compatissante envers la jeune fille. Quant à elle, elle n'avait pas connue ses parents et avait tout de suite été placé à Jordan Collège par son oncle, Lord Arsiel. Elle mit une main sur l'épaule de la jeune fille pour la réconforter.

-Il ne faut jamais déséspérer... Si tu ne cherches pas, tu ne trouveras pas ! Je suis certaine que tu les trouveras... Avec de la détermination on peut arriver à n'importe quoi !

Elle lui sourit, un sourire remplit de chaleur et de réconfort.

Pantalaimon suivit immédiatement Lyra après sa réplique. Il prit une forme de petit oiseau léger et se posa délicatement sur l'épaule droite de son humaine. Il regarda alors à nouveau les deux autres membres présents dans le dortoir en écoutant bien toutes leurs paroles. Il était désolé pour eux. Vraiment désolé.
Déjà lui et Lyra n'étaient pas bien trop chanceux non plus, c'était mieux que de voir une mère se faire séparée de son enfant.
Pour appuyer le propos de Lyra, Pan' esquissa un simple sourire en coin, et fit de petits yeux doux.

Eurora regarda la jeune Lyra et fit un petit sourire.
- Merci...
Elle ajouta presque en un soupir.
- Mais je ne sais pas par où commencer... Si nous avions ne serait-ce que la moindre trace d'où peut-elle être ? Un signe qu'elle m'aurait laissé...

Son deamon parla alors d'une voix hésitante au début puis de plus en plus sûre de lui :
* Eurora... Je viens de penser à quelque chose. Si nous pouvions retrouver la femme qui nous a emporté après que ta mère fut emporté, si nous pouvions retrouver celle qui nous a emporté et déposé à Jordan Collège... Peut-être pourrait-elle nous en apprendre plus sur l'identité de ta mère. Sans doute la connaît-elle... Je suis sûr que ta mère avait prévu avec elle de nous emporter à l'abri au cas où il lui arriverait malheur...*

Eurora le regarda avec surprise sur le coup. Même si...
- Aladrian, tu crois que cette femme a parlé au maître quand elle nous a déposé ici ? Et que le maître connait son identité ?
*Peut-être pas... Mais peut-être sait-il d'où elle vient ? Peut-être lui a t-il demandé de lui raconter une partie de notre histoire avant de lui accorder sa confiance et de nous donner la protection de Jordan Collège ?*

L'échange terminé dans l'intimité avec son deamon, elle résuma à haute voix :

- Oui, peut-être que l'on pourrait retrouver la femme qui nous a apporté ici ? Peut-être a t-elle avoué une partie de l'histoire au Maître pour que celui-ci nous permettre de rester ici, sous sa protection ? Peut-être...

Elle se tut. Ce serait trop simple...

Elle regardait les deux êtres présents dans la pièce, ils avaient l'air d'avoir trouver une piste, aussi petite soit elle, elle pourrait peut-être les mener où ils le souhaitaient ? Elle jeta un regard à son daemon. Elle se retourna vers les deux autre juste au moment où Eurora prenait la parole à voix haute. Elle avait l'air hésitante, elle devait surement trouver cela trop simple mais il fallait qu'elle essayes ! Après tout, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver...:

-Tu dois tenter le coup ! Si sa s'trouve, en commencant par là tu auras déjà de nombreuses informations ! Il faut essayer Eurora...

Elle lui sourit.

Eurora resta plongée dans ses pensées un long moment. Elle réfléchissait. Si jamais le maître savait quelque chose ? Serait-elle prête à vraiment entendre la vérité ? Et ce qu'elle était et d'où venait-elle vraiment ? ... Mais si il ne savait rien? Ou si la femme lui avait dit de ne lui rien révéler pour conserver cette protection plus longtemps? S'il ne voulait rien lui dire ?
... C'était ridicule. Elle avait dix-neuf ans, cela faisait dix-sept ans qu'elle était là. Il était temps qu'elle sache enfin qui elle était et d'où elle venait !!!

- Tu as raison !

Elle se précipit vers la porte du dortoir et l'ouvrit en grand avant de s'apercevoir qu'on était la nuit et qu'elle ne pouvait débarquer nuit dans le bureau du Maître.
Elle revint vers son lit et s'assit sur le bord.

*Il sera plus convenable d'attendre le matin*, dit Aladrian. *Et puis je ne crois qu'ne débarquant en pleine nuit, le maître serait très coopératif*

- Il vaudrait mieux attendre le matin.

Un long moment s'écoula.. La jeune femme réfléchissait, sa se voyait. Lyra la laissa alors tranquille dans ses pensées jusqu'à ce que celle-ci prenne la parole. On aurait dit qu'elle voulait y aller tout de suite ? Et oui ! Elle ouvrit grand la porte et se ressaisit en voyant que la nuit était déjà tombée. Lyra lui sourit.

-Oui, ce serait mieux d'attendre le matin...

[HJ=Pas trop d'inspi désolée !]

Pendant qu'elles discutaient, un jeune garçon arrivait à pas feutrés.
- Est-ce bien toi, Lyra Belacqua ?
La jeune fille acquiesça d'un mouvement de tête.
- J'ai un message pour toi,
- Qui est-tu, questionna l'autre personne présente. C'était une jolie jeune un peu svelte mais cela lui donné un air de paix intérieur, de légèreté, comme si rien ne pouvait la gêner.
- Je suis Peter Costa. J'ai été adopté par cette illustre famille très jeune et me voilà, déclara-t-il, avec éloquence et grandeur.
il reprit :
- Donc Lyra, je viens t'informer qu'une troupe d'enfourneur a débarqué sur Oxford et je viens t'implorer la prudence, on ne sai toujours pas leurs maniagances mais reste prudente.
Envoyant, les yeux si doux de ces deux interlocutrices, il savait qu'ils s'entendraient à merveille avec celles-ci et que sa vie à Oxford serait d'autant plus gaie !

Eurora venait de prendre la décision qu'il serait plus judicieux d'attendre le lendemain matin que le maître soit réveillé, bien levé et de bonne humeur -en tous cas non dérangé dans son sommeil-. lorsque apparut dans le dortoir un jeune garçon d'environ, à vue d'œil 15-16 ans, qui s'adressa à Lyra et lui recommanda la prudence en raison de la présence d'enfourneurs à Oxford. Ceci aiguisa la curiosité de la jeune fille sur cet adolescent.
*Est-ce qu'il sait d'autre chose sur les enfourneurs, ceux-ci même dont tout le monde en Angleterre parle?*

*Demande lui donc,* lui dit son deamon très logiquement.
*Je ne vais pas lui demander non, c'est à Lyra qu'il s'est adressé, pas à moi, pourquoi ce serait moi qui lui répondrai, ce n'est pas poli, et pas très logique...*
Son deamon leva les yeux au ciel.
*Fais comme tu veux*.
*... Enfin, pourvu qu'elle lui pose la question...*
*Ah, voilà finalement ta curiosité qui revient. Figure toi que je commençai à croire que ce n'était pas la même Eurora qui était près de moi...*, se moqua gentiment Aladrian.
*Oui,pourvu qu'elle lui pose la question*.
*Sinon ?...,* continua t-il.
Eurora lui adressa un regard sigfnificatif.

Gaïa, la daemonne de Peter tourné autour des jeunes filles, elle revint vers celui : -Peter, la jeune fille là-bas à l'air de vouloir te demander quelque chose; vas lui parler, je reste près de toi au moindre soucis, j'attraperai son daemon.
- D'accord. Il s'approcha discrètement dans le dos de la demoiselle, et lui tapota sur l'épaule. Elle sursauta !
-N'aurais-tu pas une question à me poser ?, demanda-t-il, suspicieusement.

Elle continuait cette discussion avec son deamon lorsqu'elle sentit soudain quelque chose lui tapoter l'épaule et elle se retourna en sursautant, tout en tentant de le masquer en simple surprise.

- Moi? Quelque chose à te demander?... Non, rien du tout. Pourquoi est-ce que j'aurai... Mais au fait comment sais-tu que je voulais..

*Je crois que tu t'es démasquée en disant la deuxième partie de ta phrase,* lui souffla malicieusement son deamon en se collant néanmoins contre son humaine, comme s'il avait senti que l'autre deamon était prêt à se saisir de lui, selon ce qu'ils allaient demander.
*...* fit-elle en le regardant. *Merci, tu es de quel côté?*
*Du tien. Bon, tu la pose ta question ou quoi? Tu n'as pas dû être très discrète s'il a deviné que tu voulais lui demander quelque chose*, fit ironiquement Aladrian.
*Tais toi*.
*Tu sais très bien que je ne vais tenir et me taire, alors...*.

- Non je..., répondis-je à voix haute à l'adolescent. Je me demandai simplement si tu savais d'autre chose sur les enfourneurs... Mais, je ne cherchai pas forcément de réponse, tu n'es pas obligé de répondre.

*oui, on finira bien par en savoir un peu plus, par nous-même*.

L'adolescent réfléchit, calculant le pour et le contre, il ne savait s'il fallait trop dire, ou trop peu. Comme on le lui avait dit, Lyra et son amie était du genre curieuse et risquées de se retrouver facilement dans des périlleuses. Finalement devant le regard insistant d'Eurora, il acquiesça et reprit avec gravité, j'ai appris de source, l'emplacement exacte du refuge des enfourneurs sur Oxford mais je ne vous en dirais pas plus avant d'avoir fait un repérage des lieux. Il partit en direction de la fenêtre la plus proche.

A la réponse de l'adolescent, la curiosité d'Eurora fut encore aiguisée mais malgré tout, elle dû rester sur sa faim car il voulait pas en dire plus. Il voulait avant tout faire quelques repérages. Ou alors, il préfère rester aussi méfiant. Ce qui est compréhensible, pourquoi il irait te dire à toi où il pensait trouver les enfourneurs, tu ne le connaissais même pas, il ne te connaissait même pas. Eurora savait qu'à sa place, elle resterait méfiante... Ce qu'il lui avait dit la plongèrent néanmoins dans ses réflexions... Les enfourneurs... Où pouvaient-ils bien se trouver en ce moment ?... Tout à coup, elle pensa et compara les enfourneurs aux personnes dont elle avait l'impression qu'elles la suivait. Ca avait commencé un peu près au même moment. Elle avait commencé à se sentir espionner un peu près au moment où les enfourneurs se rapprochaient de plus en plus d'Oxford... Elle sortit de ses pensées en prenant conscience qu'elle n'avait toujours pas ouverte la liste que Peter lui avait donné pour son anniversaire.
Elle la sortit de sa poche et la déplia. Ses yeux sautèrent sur le parchemin d'un nom à l'autre sans en reconnaître aucun. Décidément, elle ne savait pas comment elle pourrait découvrir l'identité de cette femme et savoir si elle était encore en vie.
Elle poussa un soupir et replia la lettre.
Elle repensa aux enfourneurs.
*Mais, je veux savoir où ils sont cachés ! Je veux aider moi aussi, découvrir ce qu'ils font !*
- Mais pour le moment, dis sagement son deamon, tu devrais dormir.
- Je ne peux pas.
Elle grimpa néanmoins sur son lit, replia ses genoux sous elle et les entoura de ses bras. Les sourcils froncés, elle se laissa envahir par la pensée que peut-être en ce moment même, les enfourneurs déambulaient dans des ruelles sombres d'Oxford. Elle releva la tête pour insister auprès de... elle ne savait même pas son nom d'ailleurs, pour insister auprès du jeune homme mais s'en s'abstint et se remit à réfléchir. Non, elle n'allait pas insister, elle savait que ça ne servirait à rien de toute façon. Elle bouillissait de curiosité et d'impatience, mais elle savait se tenir.

[Désolée j'avais complétement zapé !]

Lyra fronça légèrement les sourcils à l'arrivée du jeune garçon. Il faisait partie de la famille Costa alors ? Waouh ! mais elle les connaissaient ceux-là ! Elle leur en avait fait des tous avec Roger à une période... Elle sourit légèrement quand il lui donna ses informations. Quelqu'un s'intéressait à sa sécuritée au moins... Elle ne fit pas vraiment attention à la suite de la discution, plus occuppée à trouver un moyen de coincer ses imbéciles. Elle écouta juste les dernières paroles du gitan avant de partir. Elle aussi savait un de leur emplacement smais pas dans Oxford, dans le Nord. Elle préfèra ne rien dire, à présent le sommeil la prenait. Elle ne savait pas si elle devait dormir ou non. L'autre jeune fille n'avait pas l'aur d'avoir envie de s'endormir, elle.
Lyra bailla légèrement. Quelle heure pouvait-il être à présent ? Elle ne le savait pas du tout ! Elle jeta un regard à pantalaimon qui lui aussi avait l'air d'être prit de fatigue. Elle s'allongea sur son lit et petit à petit, fermit les yeux et finit par s'endormir.
Deamin elle aurait tout le temps d'on elle avait besoin pour trouver les Enfourneurs et les arrêter.

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