une nuit agitée

Eurora était dans son lit. Il était tard. Elle dormait pourtant d'un sommeil agité. D'un côté de l'autre, elle se tournait et retournait dans son lit sans pouvoir sortir de ce cauchemar et celui-ci ne semblait pas avoir l'intention de la laisser tranquille.
Aladrian s'éveilla sous ses mouvemants agités et la secoua un peu pour qu'elle se réveille. Mais rien à faire. Elle continuait de gémir en silence, de murmurer de la laisser tranquille, de bouger.
Aladrian lui secoua l'épaule un peu plus fort en lui murmrant à l'oreille. Eurora selbla se calmer un peu puis elle ouvrit les yeux et regarda son deamon.

- Qu'y a t-il ?
- Tu as fais un cauchemar.
- Ah bon ?
- Tu ne t'en souviens pas s'étonna Aladrian.
- Non, vraiment pas...
- C'est bizarre... Pas même un peu ? Un détail ?
Eurora secoua la tête et se recoucha.
- Mais par contre, je suis fatiguée...

- Dors, lui dit son deamon, je veille sur oti cette nuit.
- Hé mais tu peux dormir aussi hein ?
- Ne t'inquiète pas pour moi.

Eurora se rallongea. Aladrian s ecoucha près d'elle mais,resta éveillé.

Une semaine jour pour jour et heure pour heure après ce premier cauchemar, Eurora dans son sommeil remuait doucement. Aladrian, couché auprès d'elle était roulé en boule. Il paraissait avoir lui aussi le sommeil agité...

... Une petit fille aux cheveux clair se trouvait dans un coin d'une pièce au mur blanc, à sa droite se trouvait un gros meuble. Elle serrait entre ses mains un animal qui ressemblait à une petite souris blanche et elle fermait les yeux, la peur se lisait sur son visage... pâle et humide, car quelques larmes y avaient coulés... Une voix de femme se faisait entendre... Suppliante. La jeune femme se trouvait au centre de la pièce, à genoux devant un homme d'une trentaine d'années, les mains jointes en une sorte de prière... Cependant, l'homme ne pliait et se contentait de la regarder d'un regard insolent... La femme pleurait. La petite fille aussi, rien qu'en entendant la femme pleurer et gémir... Une voix cassanteretentit, celle d'un deuxième homme. Il pafla, dit quelque chose que la petite fille, sanglotante ne comprit pas tellement les sanglots la faisait trembler et ne penser à rien d'autre... La femme lui avait dit de rester cachée, elle ne savait pas pourquoi, elle aurait voulu rester avec la femme au lieu de se cacher dans ce petit coin reculé, mais elle n'osait pas sortir. Elle avait peur de ces deux hommes...Elle ne sut pas ce qui se passait, lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle était seule. Les deux hommes avaient disparu, la femme n'étaitr plus là non plus. Elle sanglota encore plus fort, elle avait peur que els deux hommes eut fait du mal à la femme, il l'avait sans doute emporté avec eux, elle ne serait jamais partie sinon, elle n'aurait jamais laisser l'enfant seule... Au milieu de la pièce, la petite fille continuait à pleurer, son deamon toujours serrée contre elle, son seul soutien. Elle était jeune, très jeune, d'un pas chancelant d'une enfant qui avait tout juste appris à marcher, elle fit le tour de la pièce, qui lui paraissait si immense... Elle resta longtemps ainsi, dans cette position, elle ne savait pas où aller ailleurs... Au bout d'un long moment pendant lequel elle s'était laissé tomber à même le sol, quelqu'un la rejoignit, puis sans un mot, la prit dans ses bras, et sans un mot l'emmena. C'était une jeune femme aux cheveux auburn, au regard où brillait la peur de se faire prendre avant d'avoir pu faire ce qu'elle avait à faire. Mais ça, la petite fille était trop jeune poue le comprendre. Tout ce qu'elle voulait c''était qu'elle la lâche, car elle voulait retrouver sa mère. Retrouvez ces deux hommes qui l'avait emmenée. Ce n'était pas juste...

Eurora bougeait de plus en plus et des gouttes de sueur apparaissaient sur son front. Tout à coup, à un moment, comme si elle tentait dans son rêve de se débattre de l'emprise de la femme qui l'emmenait, elle gigota en tout sens dans son lit, remuait d'un bord et de l'autre... Elle se révailla soudain en même temps que son deamon.
Presque aussitôt, dans le noir, leurs regards se croisèrent et échangèrent milles questions et dix mille points d'interrogations...